mercredi 10 octobre 2012

Contes du monde - Alexis Lorens

Titre : Contes du monde 

Auteurs : Cyril Carau, Céline Guillaume, Yves Crouzet, Vincent Milhou, Ambre Dubois, Christophe Nicolas, Nico Bally, Charlotte Bousquet, Gabriel Feraud, Maëlig Duval, Andoryss Mel, Sandrine Scardigli, Pierre Brulhet, Olivier Boile, Élisa Dalmasso.

Éditeur : Éditions du Riez

Nombre de pages : 214

Prix : 16 euros, dont 3 reversés à l’association Bibliothèques Sans Frontières.




Quatrième de couverture :

Ce recueil constitue une fresque -émaillée de maints récits, de légendes oubliées, de contes modernes- de toutes les croyances, de tous les pays, de tous les temps. Une lecture passionnante sur un sujet ancestral.

Mon avis :
Un recueil rafraîchissant dans son ensemble et très dépaysant. Les auteurs ont vraiment fait un effort pour nous transporter dans les pays qui les ont fait rêver, pour donner une couleur locale à leurs textes. Ne pas croire cependant qu’il s’agit d’un recueil de contes pour enfants ; si le ton général est jeunesse, certains textes sont plus sombres comme celui de Charlotte Bousquet, voire grinçant comme celui d’Élisa Dalmasso.

Mon coup de cœur dans ce volume est :
 * “Miroir Lune” d’Andoryss Mel. Sur les rives du Lac Baïkal, une fillette assiste à un mariage imprévu entre l’eau et les étoiles. Une belle histoire d’amour russe, poétique et émouvante.

D’autres nouvelles que j'ai aimées :
* “Viva Amor” de Céline Guillaume. Un vaudeville brésilien coloré et virevoltant.

* “L’échine du monde” d’Yves Daniel Crouzet. Un vieux sage apprend à son disciple l’histoire du monde post-apocalyptique dans lequel ils vivent.

* “La fille aux clous” d’Ambre Dubois. Une jeune fille sans âge plante des clous toute la journée. Un conte philosophique et déroutant.

* “Les cinq génies” de Gabriel Féraud. Un conte du Moyen-Orient, teinté d’islam et de légendes du désert. Le système de récits emboîtés fonctionne bien. Le texte est très immersif.

* “L’Aquarium de Jules” de Maëlig Duval. Un compagnon imaginaire apprend à un enfant comment supporter l’idée de la mort. Doux et rafraîchissant.

* “Tsigana, la ballade de Katerina” de Sandrine Scardigli. Une petite tsigane se voit offrir d’aller à l’école. Attendrissant.

Bon voyage !

M.

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