lundi 30 juin 2014

Sorties à venir



Ces derniers temps, pas mal de nouveautés à lire pendant les vacances.




Commençons par les lectures épicées avec le nouveau numéro de l'Armoire aux épices :


Couverture Ophélie Bruneau

Présentation de l'éditeur : Tout le monde connait l'expression populaire "se faire passer la corde au cou". Pour ce numéro 21 de Piments & Muscade, nos auteurs l'ont détournée. Ils ont joué avec, nous offrant une vision épicée et pétillante des jeux du bondage.
Le tout en mélangeant joyeusement les genres, comme à notre habitude : vous trouverez donc forcément votre bonheur, entre contemporain, historique ou onirique, entre réalisme et fantastique.
Ouvrez donc ce nouveau numéro, vous vous laisserez bien attacher... promis, nous ne serrerons pas trop les nœuds.

Au sommaire :
Mémoires d’une corde, de Rosumée
Fixations, de Laëtitia Genetay
Cuir et lacets, d’Anne Rossi
Entraves et découvertes, de Luce Basseterre
Erreur de jugement, de Laëtitia Genetay
La lettre à Élise, de Véronique Sauvonnet
Entre ses mains, de Marie Angel
L’enlèvement, de Laëtitia Genetay

On continue avec le dernier recueil des éditions Malpertuis : Contes de l'entre-deux


Présentation de l'éditeur : Au cœur du fantastique, on trouve une qualité essentielle qui en anime les plus grandes œuvres : l’étrange. C’est bien ce parfum qui baigne les Contes de l’entre-deux et accompagne ses héros, qu’il s’agisse pour eux de disputer une partie d’échecs contre un chat qui parle, de rencontrer les fantômes d’une usine abandonnée, de trouver son chemin dans les compartiments d’un train lancé dans une course folle, ou encore d’affronter les conséquences du fait d’avoir toujours raison.

Si elles sont bien localisées dans le temps et l’espace — souvent en Europe centrale — c’est pourtant un vent venu d’ailleurs qui souffle sur ces énigmatiques nouvelles.

Le dernier Présence d'esprits.


Le prochain Bifrost (histoire de découvrir un peu plus Poul Anderson).


mardi 24 juin 2014

Le Mardi sur son 31 #1

Nouveau rendez-vous sur le blog, le mardi sur son 31 permet de faire un point sur les lectures en cours tout en dévoilant un extrait.


Le principe ? Le mardi, vous devez ouvrir votre lecture du moment à la page 31 et choisir une phrase de cette page. Elle peut être révélatrice du roman, vous plaire ou vous déplaire, bref, n'importe quelle phrase qui touche, vous marque peut faire l'affaire.


Aujurd'hui, je continue ma lecture de Führer prime time de Johan Heliot. 



La page 31 nous en apprend un peu plus sur ces Avatars historiques devenus stars des émissions télé :

"Le public se fout de la condition des Avatars historiques, parce qu'ils sont hautement périssables. Jetés directement après l'usage". 

Je suis impatiente de le terminer pour pouvoir connaître le fin mot de l'histoire.

En parallèle (même si ça n'a pas trop de rapport avec les nouvelles ni la SFFF) je lis Le Spleen de Paris de Baudelaire et je ne peux m'empêcher de partager avec vous cette phrase du poème "Les foules" (à la 31e page du recueil) :

"Le poète jouit de cet incomparable privilège, qu'il peut, à sa guise, être lui-même et autrui."


dimanche 22 juin 2014

Nouvelle de la semaine #22

Avec la reprise du blog, on reprend aussi les rendez-vous hebdomadaires ! Et pour ouvrir cette 22ème nouvelle de la semaine j'ai choisi Fer et talons, nouvelle de Dominique Lémuri publiée dans le numéro 17 du fanzine Piments & Muscade.

*Fer et talons* - Dominique Lémuri



J'ai toujours apprécié les nouvelles publiées par l'Armoire aux épices ; elles me mettent de bonne humeur et sont comme des petits rayons de soleil dans ma journée. D'ailleurs c'est plus ce point qui m'intéresse que l'érotisme des nouvelles puisque je suis souvent laissée sur ma faim à ce niveau. Pas toujours cependant. C'est la raison pour laquelle j'ai décidé de vous parler de la nouvelle *Fer et talons*


Pourquoi lire cette nouvelle ?

Pour cet étrange mélange de danse et de perfection de désir et de frustration. Je n'avais pas ressenti de telles émotions à la lecture depuis un bon moment.

Un personnage ?

La lionne. On ne connait pas son nom, on ne sait pas vraiment qui elle est mais elle joue parfaitement le rôle de passeur. J'ai beaucoup aimé sa subtilité, la manière dont elle évolue et son regard plus désenchanté que cynique.

Une scène clé ? 

La première apparition de la lionne (ce n'est pas du tout un personnage central mais il permet le déclenchement de l'histoire)(et mon dieu, quelle prestance !).

Un petit aperçu ?

Elle dansait comme si le studio lui appartenait, ou plutôt comme si elle cherchait à séduire le monde entier. À plusieurs reprises, son oeil croisa le mien dans la glace. Je remarquais le renflement de ses seins dans le décolleté un peu serré.

Où trouver la nouvelle ?

Dans le numéro 17 de Piments & Muscade.

jeudi 19 juin 2014

Ferrous Occire - Aurélie Wellenstein

Titre : Ferrous Occire. 

Auteur : Aurélie Wellenstein 

Éditeur : Présence d'Esprits

Nombre de pages : 144 

Prix : 11 € 

Couverture : Virgilles



Quatrième de couverture :

Aurélie Wellenstein aime le noir. Chez elle pas de héros, pas de beau prince charmant. Juste des personnages ordinaires confrontés à des événements qui les dépassent... et les dévorent, parfois. Dans son univers foisonnant, les sujets d’expérience se muent en bourreaux, les petits garçons sont pris au piège sur les toits d’une ville sans fin, les steppes froides des pays nordiques cachent d’anciens maléfices, les coins reculés de l’espace regorgent d’une vie pas toujours bienveillante, mais parfois aussi des licornes emmènent les enfants à l’abri...

Pour cette première « cuvée » d’Aventures Oniriques et Compagnie, ces neuf nouvelles dégagent des arômes âpres et sans concession, avec çà et là de petites touches d’humanité pure.

Mon avis :

Quand j'ai entendu parler de ce recueil, j'ai sauté de joie. J'aime énormément la plume d'Aurélie et j'avais hâte de pouvoir lire davantage de ses nouvelles. Quand j'ai vu la couverture, mon coeur à fait un nouveau bon. Non seulement j'aime sa plume mais j'aime aussi sa capacité à traiter des sujets sombres, sanglants et malsains. Autant dire que j'ai ouvert le recueil avec de l'impatience et une pointe d'appréhension : est-ce qu'il allait être à la hauteur de mes attentes ? 
Je ne vais pas faire durer le suspense, non seulement Ferrous Occire était à la hauteur de mes attentes mais il les a même dépassées. Les textes sont toujours sombres, toujours violents, troublants, malsains, mais il en émane quelque chose de plus fort encore, une étincelle d'espoir ou de folie, quelque chose de profond qui transcende la lecture et les images pour s'installer dans l'esprit et rester à la frontière de la conscience. Pour faire simple, ce sont des textes qui marquent et dont on ne sort pas indemne.
"Des Profondeurs" : la nouvelle qui ouvre le recueil est étrange, perdue dans les ombres et dans les peurs enfantines. La quête de l'identité dévoile petit à petit une horreur plus réelle, plus palpable, que celle qui hante le monde de cauchemars dans lequel le héros est enfermé et j'ai adoré ce parcours. 

"Le Catalyseur" : c'est simple, la nouvelle m'a renversée et m'a définitivement plongée dans le recueil. C'est une histoire de domination/soumission sauce fantasy (celle qui sang la boue et le sang et qui n'est pas très jolie à voir). La relation entre bourreau et victime est superbe, la dépendance qui se tisse petit à petit entre les personnages diablement maîtrisée et subtile. Mon premier coup de coeur du recueil. 

"Jade et le G." : On retrouve dans cette nouvelle un écho de la première qui s'étire dans l'espace grâce au vide et à la solitude. Ici, cette dernière est au coeur du texte et permet de mieux souligner la puissance vertigineuse du G., créature monstrueuse, cosmique, terrifiante. Perdue dans l'espace, la narratrice, Jade, se retrouve confrontée à l'immensité et au chaos et il y a un je-ne-sais-quoi de terrifiant et fascinant à la fois dans la manière dont le thème est traité.

"Sac d’os" : une nouvelle troublante, virtuose, renversante. Il y a dans les images et les symboles qu’elle véhicule une terreur primale, animale, bouleversante. Sa fin est magistrale (ça fait beaucoup, je sais mais elle m’a retourné les tripes et j’en frisonne encore en y repensant). Un autre coup de cœur.

"Vade retro Satanas ! " : après un texte comme Sac d’os, Vade Retro Satanas est une bouffée d’air frais (enfin, en quelque sorte). On suit ici les aventures de Samuel et de son fidèle Creepy (ou bien est-ce l’inverse ?) partis exorciser un manoir hanté par une créature aux mœurs très légères. L’ambiance est sombre mais les interactions entres les personnages ajoutent un éclat de folie joyeuse à l’ensemble et je n’ai regretté qu’une chose à la fin, ne pas avoir d’autres aventures du duo à me mettre sous la dent !

"Maison rouge" : après les maisons hantées par des démons, nous voilà dans les immeubles infestés de zombies et des créatures pires encore. L’atmosphère s’appesantit alors que la tension grimpe en lèche. On suit ici un groupe de rescapés qui parcourt l’immeuble à la recherche d’un abri. Malgré le mouvement, il y a comme l’ombre des murs qui se rapproche et se referme sur eux à mesure qu’ils avancent. Là encore, le rythme du récit est parfaitement juste, oscille entre lenteur et crispation pour mieux captiver le lecteur.

"Trash Vortex" nous enferme cette fois sur un bateau-prison perdu au milieu d’une mer de déchets. Un nouveau huis clos qui voit disparaître chaque nuit un personnage emporté par un mystérieux meurtrier. Le décor et l’ambiance brûlante donnent au texte une atmosphère hors du temps et du monde et permettent une réflexion intéressante sur l’évolution des mythes.

"Sur son dos" : ici encore, je n’arrive pas à trouver les mots pour parler de ce texte. Après ma première lecture, j’avais trouvé cette histoire de fin du monde et de licorne-percheron mignonne avec quelque chose de charmant malgré l’aspect apocalyptique mais depuis quelques jours, je n’arrive pas à me la sortir de la tête. Il y a un équilibre étrange entre une naïveté enfantine et un réalisme presque cynique qui donne une dimension plus complexe au texte. Ma deuxième lecture m’a laissée beaucoup plus émue et touchée que la première.

"Ferrous Occire" : la nouvelle qui donne son nom au recueil est aussi celle qui le clôt. On retrouve la fantasy propre à l’auteur dans ce texte : peuples en guerre, batailles, magie de sang, etc.  Mais, contrairement à "Sac d’Os" où au "Catalyseur", il y pointe comme une lueur d’espoir qui permet de refermer le recueil avec un étrange sourire aux lèvres et l’impression d’avoir vécu mille vies et mille sentiments. 

Le petit plus du livre : la couverture et les petites illustrations évolutives qui séparent les paragraphes et qui sont spécifiques à chaque nouvelle.


mardi 17 juin 2014

Top Ten Tuesday #4


Le Top Ten Tuesday est un rendez-vous hebdomadaire dans lequel on liste notre top 10 selon le thème littéraire défini.

Ce rendez-vous a initialement été créé par The Broke and the Bookish et repris en français par Iani.

Top ten Tuesday du jour : les dix livres à lire sur la page.

Dans la liseuse : 

1- Les nouvelles de la décade de l'imaginaire.


2- Univers 9 d'Outremonde : Incroyables créatures (les noms au sommaire sont alléchants).


3- Le numéro 3 de la revue Etherval (dont j'entends beaucoup de bien) : Mare Nostrum.



4- Quelques nouvelles du projet Bradbury de Neil Jomunsi 

En version papier : 


5- Sept secondes pour devenir un aigle de Thomas Day (parce que je l'ai depuis sa sortie et que je n'ai pas encore eu le temps de le lire). 


6- Les numéros 74 et 75 de la revue Bifrost 



7- L'anthologie Super-héros de Parchemins & Traverses.


8- À la fleure de l'épée, 20e numéro de Piments et Muscade.


9- Coeurs de loups aux éditions du Riez.


10- Malpertuis V aux éditions Malpertuis.



lundi 16 juin 2014

Reprise du blog

Et voilà !
J'ai longtemps cru qu'après des mois d'agonies, il allait s'éteindre et mourir.
Il a même failli se transformer en mort vivant tant l'envie de le reprendre me tiraillait alors que je n'avais clairement pas le temps d'écrire des articles. 
Heureusement, la flamme est restée.
Pourquoi ?
Tout simplement parce que le texte court doit être défendu et qu'une voix supplémentaire ne lui fera pas de mal et parce que les petites maisons d'édition publient souvent des pépites trop rarement mises en lumière.

Le blog reprend donc ces quartiers d'été avec un tout nouvel habit. 

Au programme que du bon, du très bon, des mots qui pétillent comme des bulles de champagne : Ferrous Occire d'Aurélie Wellenstein, l'anthologie Zombies publiée par Griffe d'Encre, la nouvelle formule de la revue Fiction, des interviews, les nouvelles de la semaine et autres nouveautés !

Je ne résiste pas à l'envie de mettre la couverture du recueil que je trouve terriblement puissante. 


Et pour fêter ce renouveau, je vous propose de parler d'un événement très chouette organisé par l'Atalante : les décades de l'imaginaire (et la bannière des décades est renversante en plus !). 



Le but de la décade ? Proposer, du 9 au 18 juin, des romans en format numérique à prix réduit mais surtout une nouvelle gratuite presque chaque jour (8 nouvelles sur 10 jours) ! Cette année, c'est l'imaginaire féminin qui est mis sur le devant de la scène avec 8 auteurs qui proposent 8 incursions dans leurs univers. 

Le programme : 

10 juin : Quand arriva la fin du monde, en fin de matinée de Anne Larue
11 juin : Le miroir d’Electre de Jeanne-A Debats
12 juin : Burgundia Remanence de Danielle Martinigol
13 juin : Homéostasie de Laurence Suhner
14 juin : Vers les airs de Camille Brissot
16 juin : Du rififi entre les oreilles de Anne Fakhouri
17 juin : Horizon de Carina Rozenfeld
18 juin : Aknaktak de Sylvie Denis
Pour aller plus loin, faites un tour par ici pour lire l'interview de Denis Detraz qui s'occupe du numérique chez L'Atalante. 


mardi 3 juin 2014

J-13

Bientôt la fin des oraux.
Bientôt les vacance.
Bientôt le retour du blog.