vendredi 14 septembre 2012

Destination Univers - J.-A Debats et J.-C. Dunyach


Titre : Destination Univers

Anthologistes : J.-A Debats et J.-C. Dunyach

Auteurs : A. Boulanger, C. Deiana, A. Fakhouri; O.Gechter, T. Geha, L. Genefort, A. Ligier et O. Paquet.

Editeur : Griffe d'Encre

Nombre de pages : 240




Quatrième de couverture : 
Qui n'a pas rêvé des étoiles ?

Franchir le seuil de la lumière, foncer dans l’hyperespace par des chemins secrets, filer au cœur des astres mourants, plonger dans la chevelure des nébuleuses et s'aveugler à la lumière des supernovae ; rêver parce que le ciel au-dessus de nous est à la fois fascinant et irrésistible.

Mais la navette Atlantis a atterri et ne repartira plus, le ciel nous est désormais fermé.

Huit auteurs ne se sont pas résignés, ils ont pris leur envol dans cette anthologie. Ils nous ont chanté les planètes lointaines et les océans spatiaux, les stations orbitales et les vaisseaux rutilants sous des étoiles inconnues. Ils ont peuplé l'univers immense de dangers incommensurables, d'aventuriers exceptionnels, d’intelligences artificielles, de civilisations oubliées et de trésors fabuleux .

Parce que, même si le ciel nous est fermé, il nous reste le rêve.

Et qu’on ne rêve jamais assez. 

L'avis du critique :
Pour le festival Zone Franche 2012, le thème de l’anthologie était résolument SF : Destination Univers. J.-A Debats et J.-C. Dunyach nous embarquent pour huit voyages interstellaires. Voici ceux qui m’ont le plus séduite.

Pour moi déjà, deux vaisseaux spatiaux se détachent de la flotte :
* “Évaporation et sublimation” d’Anthony Khellendros. Des oiseaux de lumières naissent des étoiles et affrontent le néant, au détriment des hommes. L’auteur nous emmène dans une cosmogonie de son cru : un souffle épique particulier court ainsi tout au long du texte le texte. Le destin emmène les créatures de feu et les hommes dans une danse meurtrière dont on guette l’issue avec avidité.

* “Les Dieux bruyants” de Laurent Genefort. Difficile d’être objective alors que les héros ont des tentacules et que j’adore tout récit comportant des tentacules. Dès le début du texte, l’auteur nous plonge dans un univers très riche. On navigue dans une langue néologique, riche et musicale, très évocatrice. Une histoire de chocs de cultures, vraiment réussie.

En plus de ces deux coups de cœur, j’aimerais signaler les nouvelles suivantes :
* “Le Bal des méduses” de Celia Deiana. Le ton enfantin est très réussi, ainsi que les transcriptions des pensées du héros. La fin m’a beaucoup plu, elle est très poétique et coule de source.

* “Le Marathon des Trois Lunes” d’Aurélie Ligier. Il s’agit d’un récit de course meurtrière dans la veine de “Marche ou Crève”, très sombre mais fluide et prenant.

* “Le Khan Mergen” d’Olivier Paquet. Ce texte confronte un monde encore réfractaire à la technologie à un vaisseau ultra-moderne. Les deux univers peuvent-ils se rencontrer ? Deux choses en particulier m’ont plu : les descriptions de la ville mongole et du vaisseau.

Le petit plus du livre : La griffouille (mascotte-chat) qui scrute les étoiles par son télescope au début du livre. 

M.

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