Titre : Le Serpent d’angoisse
Auteur : Roland C. Wagner
Editeur : Actu SF
Nombre de pages : 85
Quatrième de couverture :
“Grâce au semen of gods, riches et puissants peuvent désormais vivre leurs fantasmes les plus fous au sein de réalités virtuelles créées par un groupe de télépathes. Tout serait parfait dans ce paradis artificiel si un élément incontrôlable ne parvenait à s’immiscer dans les séquences mentales et à tuer les clients de la Telepathic Trips Organization, qui exploite la psychosphère.
Au dehors, la révolte gronde. Le peuple prend les armes contre les élites avec un seul mot d’ordre :
« Destroy The American Dream ! »
Avec derrière lui une cinquantaine de romans, Roland C. Wagner est l’une des voix majeures de la science-fiction française. Véritable choc psychopunk, Le Serpent d’angoisse conte les prémisses de sa série la plus connue : Les Futurs Mystères de Paris. Vingt ans après sa parution et son prix Rosny aîné 1988, le voici enfin de nouveau disponible.”
Mon avis :
Les nombreux points de vue sont déroutants au début, mais les fils d’intrigue se rejoignent assez vite et l’histoire devient palpitante. L’alternance de scènes courtes, qui accélère le rythme, et le style très fluide m’ont poussé à dévorer l’ensemble. Le potentiel de la psychosphère, dans laquelle se retrouvent les esprits des télépathes et de ceux qu’ils y transportent, est exploré sous diverses facettes et ne m’a pas laissée sur ma faim. Enfin, j’ai beaucoup aimé la conclusion, à laquelle je ne m’attendais pas et qui est aussi philosophique que poétique.
Un petit extrait p. 32 (une définition de la psychosphère selon un des personnages principaux) :
“(…) j’étais moi-même demeuré bloqué dans cette « psychosphère » au sujet de laquelle les explications de Brian ne m’avaient guère éclairé. Univers parallèle ? Pure illusion ? Savant mélange des deux – comme par exemple une vacuole située sur un plan différent ? Je penchais pour une manière de monde abstrait, où la notion d’illusion elle-même se montrait illusoire – en ce sens qu’elle pouvait exister en tant que telle et devenait dès lors une para-réalité.”
Le petit plus : L’interview de l’auteur à la fin qui revient sur le parcours de sa novella, publiée originellement au Fleuve Noir en 1985. Trente ans plus tard, elle est disponible sous format numérique ! (c'est d'ailleurs sous ce format que je l'ai lue)
M.
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