Anecdote : Alors que le blog était au point mort, j'ai reçu un mail de Marilyn Stellini, l'éditrice des Roses Bleues, me demandant si j'étais intéressée par la lecture et la chronique du texte de Marie-Catherine Daniel. J'ai bien sur dit oui et j'en profite pour remercier les Roses Bleues d'avoir pensé à nous envoyé ce texte, je me suis régalée.
Titre : Rose-thé et gris-souris.
Auteur : Marie-Catherine Daniel
Éditeur : Les Roses bleues
Prix : 16.30€
Quatrième de couverture :
"Elle, c’est Gertrude. Y a pas idée d’avoir un tel nom et ça lui pose problème depuis la maternelle. Il y a peu, elle a décidé qu’en fait, c’était pas son vrai nom. Elle a décidé que son vrai nom, c’était Cunégonde. Elle a un humour particulier, Gertrude.
[...] Lui, c'est Dégage. C’est un chien bien élevé, alors quand on l'appelle, il obéit : il va planquer sa gale dans les cartons sous l'auvent. Il y a encore l'odeur de ses colocataires. Mais à peine désormais, parce que les humains ont arrosé l'endroit avec leurs produits détergents mais aussi parce que tous les vieux cartons ont disparu avec la meute."
Rose-thé et gris-souris est l'histoire d'une jeune femme blessée par la vie qui, grâce à l'optimisme tenace d'un chien en quête d'amour, finit par accepter de s'ouvrir à son entourage.
Bouleversants de tendresse l'air de ne pas y toucher, les personnages singuliers et attachants de Gertrude et du chien Dégage ne laisseront personne indifférent.
Mon avis :
Gertrude est une femme tout ce qu'il y a de plus banal, avec ses désirs, ses fantômes, ses appréhensions. Dégage, lui, est un jeune chien qui cherche une meute après avoir perdu la sienne. Ils vont se rencontrer, se tourner autour, s'éviter, se chercher. Et j'ai suivi ces vies qui se croisent avec un plaisir grandissant. Marie-Catherine Daniel nous offre une fable emplie de douceur. J'ai trouvé une profondeur extrêmement touchante chez Dégage, quelque chose de terriblement humain et à la fois de terriblement animal, définitivement attachant. La plume de l'auteur est légère, teintée d'une normalité saisissante qui nous entraîne au plus près des personnages. Ceux-ci ne sont pas plus grands, tourmentés, forts, désespérés que d'autres. Ils sont, tout simplement. Ils vivent leur vie comme si de rien n'était comme s'ils n'étaient pas des personnages mais de vrais humains. Une jolie histoire sans prétention et c'est peut-être ce qui en fait la force.
I.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire